Un sauvetage étonnant

La douleur était insoutenable, on ne pouvait pas dire que ce cher Minato y avait été de main morte. Avec difficulté Aiko se résigna à reprendre le chemin de son lit qui lui sembla plus douillet lorsqu'elle y entra. Mais la souffrance toujours aussi forte et qui s'était accentué avec sa chute, ne semblait pas vouloir lui laisser une minute de répis. C'est à cet instant que le responsable de tout ca fit son entrée, se dirigeant avec calme evrs une armoire à l'autre bout de la pièce d'ou il sorti de quoi faire un médicament qui la soulagerait. Il ne rencontra aucunes resistance de la part de la jeune fille pour prendre ce traitement, la douleur laissant place à la raison ou la fierté, mais ceux-ci ne tarderent pas à revenir lorsque le mal s'estompa peu à peu sous l'effet du sachet.
Dans un bond elle s'élanca vers lui avec rage, mais dans soon état, elle ne possedait que la force d'un jeune enfant, bien loin de sa véritable puissance.

La rage laissa vite sa place à l'étonnement lorsqu'elle sentit les gestes doux du ninja qui l'amenait avec délicatesse se rassoir dans le lit médicalisé. Sa voix résonna dans la petite piece, il avait scellé sa marque, vraiment. Enfin rien n'avait l'air de changer et apres un examen de quelques instants, elle conclut que cela n'était pas tout à fait exact. Mais bon on ne pouvait le blamer d'avoir essayer, personne ne connaissait la véritable origine de cette marque.


" Je n'ai besoin de personne pour contrôler ce que j'ai depuis la naissance, t encore moins l'Akatsuki..." murmura avec une certaine morosité la jeune fille

Le calme et le noir prirent soudainement l'assaut de la chambre tandis que Minato bouclait la fenetre et tirait les rideaux, cela n'envisageait rien de bon...Ce qu'Aiko avait redouté ne tarda pas, un interrogatoire en règle commencait, mettant peu à peu le porteur du kyubi dans une rage folle à mesure que les question affluaient. Et c'est là que sa mémoire revint...

Un chakra rouge, malsain qui semblait flotter dans l'air, un cri horrible résonnant dans la foret, puis cette forme ressemblant à s'y meprendre à un renard foncant droit sur elle, portant la mort de la jeune fille dans sa main droite.

Aiko ne put s'empecher d'éprouver une certaine frayeur qui se lut dans son regard améthyste, tandis qu'elle se rememorait cette scene ou elle avait failli perdre la vie. Mais bien vite, elle reprit contenance, et fixant sans ciller son interlocuteur énervé, elle lanca d'abord d'une voix neutre:


" Si tu connais la réponse ne me pose pas de questions...Quand à l'Akatsuki, je fais partie de cette organisation depuis peu, je ne connais que peu de membres car je suis partie tres tôt en mission."

sa voix changea subitement de ton, son regard tout comme le ton de sa voix se faisant plus dur à chaque parole qu'elle semblait prononcer:

" Leur projet ne m'interesse en rien, seul les actions qu'ils font pour atteindre leur but facilite le mien que j'ai en tête. Voila ma seule motivation à être entrée dans ce groupe de ninjas rénégats tous aussi détéstables, comme tout les shinobis de ce pays! Depuis que je suis ici, je n'ai fait que me rendre à l'évidence que vous êtes tous identiques, aussi cruels et mauvais les uns commes les autres, tout cela n'a fait que conforter mon opinion sur vous les ninjas...les tueurs..."

Apres cette pseudo révélation, elle se recroquevilla à nouveau, tremblante de rage se souvenant de ces atrocités qu'elle voyait défiler à nouveau devant ses yeux.

* Disparaissez!!!* pensa la jeune femme, anéantie au fond d'elle par cette vision horrible de tout ces cadavres qu'elle avait autrefois cherie étant vivants...

La jeune fille était toujours plongé dans ses sombres pensées, adossée au mur de sa chambre d'hopital. Elle pensait être enfin seule et pouvoir se libérer de toute cette rage qui grouillait en elle mais non, encore une fois quelqu'un venait la déranger en la personne de Minato. Etonnée et à la fois en colère pour son comportement, elle le fixait le mélange de ces deux émotions se percevant nettement dans son regard améthyste. Mais ce qu'elle vit sur son visage la laissa pantoise un instant, il arborait un air triste. Bizarrement elle ressentait ce qui lui faisait mal au fond de lui et cela l'attrista également.

Jamais cependant elle n'aurait imaginer ce qu'il s'en suivit alors. Après s'être accroupis pour lui faire face, Minato s'était approché doucement de son visage jusqu'à froler ses lèvres contre les siennes. Encouragé par son inaction, il entama un long baiser qui laissa la jeune kunoichi aussi surprise que troublée. C'est lui qui mit fin à leur échange tandis qu'elle ne savait que dire, que faire.

" Mais...pourquoi?"

Aiko n'avait put dire que ces deux mots, tellement le choc la laissait pantoise. Mais enfin à quoi jouait-il donc? Elle faisait partie de l'Akatsuki bon sang, et bien qu'elle ait affirmée que seul leur but visant à chercher les bijuu faciliterait le sien, bien qu'elle ait exprimait sa haine contres les ninjas, ce n'était pas pour autant qu'elle était devenue le bien incarné. Si elle était entré dans cette organisation ce n'était pas par hasard.

Alors qu'elle en était la dans ses reflexions, une présence quelque peu familiere attira son attention...oh non pas lui...

* Suseki...* pensa Aiko en fermant avec lassitude le regard.

Minato ne semblait pas l'avoir remarqué et pour cause, seul les membres de l'Akatsuki le pouvaient, un jutsu tres puissant permettant même aux meilleurs ninjas de ne pas les découvrir, un jutsu inventé depuis peu.
Elle ne devait pas continuer cette conversation avec Minato, pas maintenant. Si Suseki était là, alors c'était que les autres n'étaient pas loin, et bizarrement, elle ne voulait pas qu'ils l'attrappe...Pourquoi? Elle n'en savait rien du tout...

Il fallait cependant qu'il ne sache pas pourquoi elle partirait, c'est alors qu'elle prit sa décision. Un petit sourire timide fleurit sur son visage diaphane, tandis qu'elle posa une main sur la joue du ninja. Puis s'approchant doucement de lui, mut par une volonté qui semblait ne pas lui appartenir, être sous son contrôle, elle frola ses lèvres d'un doux baiser aussi léger que les ailes d'un papillon avant de disparaitre dans un nuage de pétales écarlates en lui murmurant ces mots à l'oreille:

" Je reviendrai..."

Aiko se trouvait maintenant à plusieurs centaines de mètres de l'hopital, derriere l'importint qui les avait observé depuis le début. D'un ton sec et tranchant, elle s'adressa à lui, le regard glacial:

" Nous avons à discuter, suis-moi..."

Dans une nuée de fleurs elle disparut alors de la cachette de Suseki, l'attendant aux portes du village de Konoha.